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ville de vanves - Page 25

  • VANVES EN CHANTIERS : UN CHARMANT PAVILLON CONDAMNE

    Le premier Plan local d’urbanisme intercommunal (PLUi) de GPSO qui a été adopté au conseil de territoire du 11 décembre 2024 dernier entrera en vigueur à partir du 20 janvier 2025 et remplacera les PLU communaux, après trois années d’échanges avec les citoyens et acteurs du territoire. Ce premier PLUi déterminera  les orientations sur l’évolution du territoire pour les 10 à 15 prochaines années. « Ainsi, GPSO entend répondre aux défis de la ville de demain et poursuivre sa trajectoire d’un territoire créatif, numérique et durable, tout en préservant ce qui fait l’identité de chaque commune ». Occasion de faire le point sur les chantiers immobiliers en cours, en attente, en projets, avec encore, malheureusement la disparition de pavillons, comme c’est le cas rue Jullien avec ce petit pavillon de chasse

    Le plus emblématique est sûrement ce pavillon de chasse qui aurait abrité les amours de Henri IV et de Gabrielle d'Estrées, rue Jullien dont le terrain s’étend, avec ses charmants rosiers, plusieurs arbres de grande hauteur dont un arbre magnifique,  jusque vers la rue Gabrielle d’Estrées où déjà plusieurs villas du 17éme siècle ont été détruite notamment par le promoteur Franco-Suisse dont le chantier de l’immeuble  s’est achevé à la fin de l’année dernière. Il s’agirait d’un immeuble de Vinci Immobilier de 7 étages dont le permis de construire n'a pas encore été délivré, mais qui inquiète les riverains le devenir de cet espace qui apporte une fraîcheur bienvenue dans un quartier très urbanisé. : «Espérons que la ville de Vanves  mette en pratique sa nouvelle politique de protection des arbres.  Il faut garder de la pleine terre dans une ville si dense. C’est ce qu’a demandé le nouveau PLUi de GPSO.  Nous espérons que la mairie saura prendre soin des choix exprimés par les vanvéens » n’a pas manqué de relever une internaute 

    «Les fenêtres de ma cuisine donnent sur ce havre de fraîcheur et de paix, refuge de centaines d'oiseaux, d'abeilles (un apiculteur s'occupe de ruches sur le toit de notre immeuble et produit du miel) et même de fouines. Il semble aussi que l'histoire des pavillons présents (dont un en briques qui n'est pas sans rappeler, en plus modeste, le pavillon Eugénie de Pierrefonds) soit liée au passage du fils de Napoléon III et Eugénie au lycée alors appelé «impérial ». Mais je n'arrive pas, après passage aux archives de la mairie, à remonter son histoire. Les arbres, majestueux au printemps et en été, sont au moins centenaires et se situent dans le prolongement du parc Michelet. La hauteur (7 étages) et l'encombrement prévus du projet de Vinci ne vont pas les épargner ! Nous sommes tous catastrophés et très inquiets dans notre îlot qui va perdre son ensoleillement, sa paix, son histoire... »  expliquait Péronelle de la Redorte.

    «Chaque parcelle de nature, chaque maison, est remplacée par des constructions, des immeubles. Vanves devient horrible, je regrette cette municipalité qui ne voit que des interêts financiers aux dépends de la vie et l'avis de ses contribuables ! Toujours plus d' habitants alors que les infrastructures sportives ne suivent pas. Le gymnase Magne est une honte pour les handballeurs par exemple ! » s’indignait Sandrine Savigny. « Je ne reconnais plus le quartier dans lequel je vis depuis 20 ans.Sans parler des nuisances quotidiennes imposées par Franco Suisse depuis presque 4 ans » soulignait Laurence Serre Mattei

  • A VANVES SES HABITANTS BENEFICIENT DE LA REVOLUTION BILLETIQUE FRANCILIENNE

    Depuis le 1er janvier 2025, les vanvéens bénéficient, comme tous les franciliens d’un tarif unique pour tous les voyageurs occasionnels, quel que soient leurs destinations : Le ticket Train/Métro/RER (+ tramway T11/T12/T13) à 2,50€ et le ticket Bus/Tram à 2€. Ils sont sans limite de distance, peu importe la gare de départ ou d'arrivée (du moment qu’elle est en Ile de France ) et la ligne empruntée. Elles permettent des correspondances Métro-Train-RER jusqu'à 2 heures après la première validation, et jusqu'à 1h30 pour le Bus-Tram (hors interruption et aller-retour pour ce dernier). C’est la bonne nouvelle de la nouvelle année

     «Les objectifs sont de simplifier la tarification en mettant fin aux près de 50 000 tarifs existants aujourd’hui et ne proposer que deux solutions pour les voyageurs occasionnels, pour supprimer les pièges tarifaires (La Défense), d’inciter les voyageurs à prendre plus souvent les transports en commun et de réduire le nombre de voitures sur les route (jusqu’à 15% de véhicules sur la route en moins en 2030), et d’assurer une cohésion sociale et territoriale pour les Franciliens, qu’ils soient proches ou non de Paris» expliquait Valérie Pécresse, présidente d’Ile de France Mobilités pour qui 3 millions d'usagers du bus, du train et du RER sont les grands gagnants de cette mesure, et paieront moins cher leurs trajets quotidiens.

    En effet, jusqu’à présent, les usagers occasionnels se retrouvaient souvent contraints d’acheter plusieurs titres de transport pour effectuer un trajet combinant métro, RER, train ou bus. Cette complexité décourageait parfois les déplacements, renforçant les fractures sociales et territoriales entre les habitants du cœur de Paris et ceux des zones périphériques. Avec ce changement, IDFM souhaitent harmoniser les déplacements tout en renforçant l’attractivité des transports publics dans une région où la voiture individuelle reste un choix prédominant pour de nombreux Franciliens.

    Autre changement majeur, le service Liberté + est  désormais accessible à tous les Franciliens, qui pourront bénéficier de 20 % de réduction sur chaque trajet dès le premier trajet, des correspondances offertes et du post-paiement en fonction du nombre de trajets effectués. Avec Liberté +, le ticket Train/Métro/RER (+ tramway T11/T12/T13) sera à 1,99€ et le ticket Bus/Tram à 1,60€. Au printemps 2025, Liberté + arrivera sur les smartphones. D’ailleurs les franciliens ne se sont pas trompés, puisqu’il y a eu une ruée depuis le 1er Janvier sur le support carte Navigo Liberté+ depuis le début de l’année, avec plus de 8.000 inscriptions par jour».  Pour la Haute autorité des transports en Ile de France,  cela marque le début de la fin du billet magnétique dont le retrait est programmé à la fin 2025. «Il faut que les Franciliens comprennent que l'on va arrêter les tickets. À la fin de l'année 2025, il n'y aura plus de ticket de métro. Donc passez à Liberté+, c'est la nouvelle façon de payer les transports », assure Valérie Pécresse.

    Ainsi, cette réforme marque une étape cruciale dans la transformation des mobilités en ÎDF. Si elle promet de rendre les déplacements plus justes et accessibles, elle soulève également des défis importants : accompagner les usagers dans cette transition, garantir l’équilibre financier d’Ile de France Mobilités  et maintenir l’attractivité du réseau face à la concurrence des modes de transport alternatifs.

  • VANVES A PERDU L’UN DE SES GRANDS COMMERCANTS : PATRICK LE GUYADER

    L’un des derniers grands commerçants qui ont fait le renom du commerce dans le centre ancien, comme le charcutier Millot, les boulangers Matraut, Touron, le vendeur de TV Van Oost, la fleuriste François, la photographe Lemel, etc… durant les années 80/90, a disparu la semaine dernière, à l’âge de 74 ans : Patrick le Guyader (sur la photo avec Isabelle Debré). Il tenait l’épicerie fine de la rue Louis Blanc qui comptait un pressing, un magasin d’habillement, une photographe, un salon de coiffure, une boulangerie, un cordonnier, une alimentation générale dans un quartier qui était beaucoup plus commerçants qu’aujourd’hui, avec une fleuriste, un marchand de journaux, un magasin TV, un charcutier, une boucherie, 3 boulangeries, 3 cafés restaurants, une opticienne (Nicorelli),  etc…autour de la place de la République ou aux alentours. Il avait pris avec son épouse Chantal, la succession de M.Olivier qui a, lui aussi, marqué le commerce vanvéen.

    Son épicerie fine était fréquentée par les amateurs de thé qui disposaient d’un grand choix, de café car il le toréfiait dans son arrière boutique en faisant un mélange fortement apprécié, de chocolats bien sûr, de fins vins préservés au frais dans une cave voutée sous le magasin, de champagne bien sûr en commercialisant celui d'un petit producteur à côté d'Epernay, Lemercier, et surtout ses pâtisseries. Car il avait tenu pendant de longues années une boulangerie-pâtisserie à Sainte Geneviève des Bois prés de la gare où il avait fait ses premières armes, très jeune, à l’âge de 14 ans. C’était un champion de la piéce-montée. Et à cette époque, il devait faire la meilleure galette des rois. Auteur du gâteau le « Vanvéen », il avait participé à l’animation commerciale de Vanves pendant de longues années, notamment cette braderie rue Louis Blanc ou lorsqu’il avait confectionné un coq géant en chocolat dont il fallait deviner le poids pur une fête de Pâques.

    Un homme généreux, disponible, positif et sympathique aux dires de tous ceux qui l’on connu, qui a transmis la passion de son métier, à des jeunes apprentis, dont Antonio qui tenait la boulangerie-pâtisserie de la porte Didot reprise aujourd'hui par son fils, et a remporté le prix de la meilleure baguette de Paris, ce qui lui avait permis de fournir pendant un an l’Elysée. 

    Sa fille Audrey a fait toutes ses études au lycée Michelet et s’est marié avec un fils Pottier, Eric qui dirige aujourd’hui, avec leurs enfants, un restaurant dans l’Essonne, après avoir tenu pendant quelques années, Les Platanes à Vanves. Patrick Leguyader sera accompagné à sa dernière demeure, au cimetiére de Linas (91) aujourd’hui à 15H. Il n’a laissé à Vanves que de bons souvenirs et tous ceux qui l’ont connu et rencontré, partagent avec sa famille, leur tristesse